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L'eau des réseaux

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L’étude liée à l’eau de son adduction jusqu’à son assainissement dans un système complexe autour de la ressource « eau ».
Le premier temps de ce travail a donc été de comprendre les enjeux de ce système et notamment sur les questions relatives à la gestion de cette ressource, aussi bien quantitativement que qualitativement.

Par la suite, c’est sur la fonction d’assainissement des eaux usées que nous avons orienté notre propos puisqu’après cette étude plus général du système. En effet, nous avons constaté qu’aujourd’hui, ces infrastructures colossales qui quadrillent l’ensemble du territoire métropolitain arrivent à leur capacité maximale de traitement du fait, essentiellement, de la croissance démographique en constante évolution ce qui révèlent de nouveaux enjeux métropolitains.

Progressivement, le système urbain de l’eau se complexifie. Les réseaux d’adduction et d’assainissement se développent selon un modèle centralisé et industriel au service de la croissance urbaine. Autrement dit, soit l’eau est amené en ville, soit elle est assainie puis reversée en étant propre ou presque dans son milieu naturel.

Bien qu’une différence d’évolution soit nettement visible entre le Paris intra- muros et la banlieue, c’est au cours du 19 e et 20 e siècle que l’actuel paysage urbain et sous-terrain de la métropole se dessine. Il est le fruit de l’évolution des réseaux et des infrastructures de traitement qui s’adaptent à la croissance de la ville et des problèmes hygiénistes associés.

Pour comprendre le système actuel, il est nécessaire d’effectuer un retour en arrière car si les réseaux d’adduction et d’assainissement sont aussi complexe et dense aujourd’hui, c’est parce qu’ils sont le fruit de deux siècles de réflexion, d’évolution et d’interventions sur le territoire.

De plus, l’assainissement et l’alimentation en eau potable sont deux services urbains à la fois codépendant et indépendant. Ils sont essentiels au fonctionnement de la ville et, dans le cas d’une grande agglomération comme la région parisienne, ont un rôle prépondérant dans les domaines de la santé publique, de l’activité économique et de la protection de l’environnement en particulier de la ressource « eau ».

Au fur et à mesure, ces deux réseaux viennent tisser un nouveau paysage urbain en périphérie de la métropole parisienne et de nombreuses infrastructures colossales se construisent et s’élèvent parallèlement aux enjeux liés à la croissance démographique.

Concernant les stations d’épuration donc, actuellement plus de 20 000 sur le territoire français avec une plus ou moins grande envergure et donc, des capacités de traitements plus ou moins importantes, elles sont la plupart du temps mis à l’écart sur le territoire essentiellement pour des raisons liées aux dimensions sonores et olfactives, mais également car elles nécessitent des sites d’implantations conséquents.

A l’échelle du territoire francilien, nous nous sommes donc intéressés aux stations d’épurations les plus importantes qui sont gérés par le SIAAP (Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne).
Au nombre de 6 : Seine Aval, Seine Amont, Marne Aval, Seine Centre, Seine Grésillions et Seine Morée, les stations d’épuration principales traitent, par le biais du réseau souterrain du SIAAP, l’eau utilisée par près de 9 millions de Franciliens pour leurs usages domestiques, industriels ainsi que les eaux pluviales, qui, une fois dépolluée, peuvent être rejetées dans la Seine et la Marne.

Aujourd’hui, le SIAAP traite chaque jour 2,5 millions de m3 d’eaux usées par temps sec, et ces données peuvent être doublées par temps de pluie. Néanmoins, nous constatons que les réseaux actuels qui alimentent le territoire métropolitain atteignent leurs limites et ainsi, le modèle du « tout réseaux » hérité du 19 et 20e siècle, bien qu’essentiel au fonctionnement des villes, soulèvent des problématiques liées à la saturation de ces réseaux.

De plus, la surcharge des stations induit ainsi des déchets en abondance comme les boues, principal résidu lié au traitement des eaux usées, qui, malgré des tentatives de transformation en ressource agricole essentiellement, restent toujours trop peu exploitées et surtout très peu désirées.

Ainsi, face à ce constat, pouvons nous tenter de mettre en avant un système alternatif permettant de composer avec les déchets des stations d’épuration comme ressource ?

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